Les us et coutumes anglo-saxons trouvent leurs origines dans une tradition séculaire ; cependant, le cours de l’histoire va s’embraser le temps du journal télévisé !
L’entassement depuis une révolution industrielle de prophéties consuméristes engloutira cette cité, a l’instar des insulaires Haumakas érigeant des idoles qu’une crise environnementale alita sous le voile du tabou. Linceul accusateur, maturation cultuelle a posteriori d’une culturelle, désir messianique larvé : ce tiercé a peut-être diligenté.
A pari céans, l’alchimie opère, un noir pudding réduit ce que l’argenté fixera : sel, soufre gras et mercure évanescent, qu’un sublime jaune vaporisera à l’unisson pour roussir dans l’incarnation des esprits d’une ville-monde.
Primo, à la City, une cabale profère un élixir d’emprunt plombé : canonique conspiration des poudres, point d’orgue d’une comédie qui s’éternise ; derrière, un titanesque sillage élève la masse des eaux de Hyde Park dessinant un ouroboros autodestructeur, symbole des paradoxes et d’un enchevêtrement indémêlable de causes et de conséquences ; sur ce, les arrondissements de Londres tout comme les nacelles de la London Eye cèdent ; quand les victoriennes colonnes du London Pavilion capitulent ; à Regent’s Park, la faune et la flore, notre pain quotidien, sont asphyxiées d’un air industriel et populeux.
Quand bien même un homoncule gaule sa population à s’en soucier plus que de son membre, ce dernier s’affiche ardemment sur les écrans de Piccadilly.
Bondissant de Mainhattan via cet ultime train pour se rendre au British Museum, un photographe, nemrod de la multitude, le trouve statufié en Moaï fasciné. Ce monument, à qui il fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue et toute nation, en incarne les églises techniciennes, productives, commerciales et bancaires, tout comme les institutions familiales, religieuses, étatiques et éducatives. Devenues Statue, nombril de leur propre monde, fat de leur écho qu’un soleil levant saura noircir, ce marbre jouxte Oxford Street, plus grande artère commerçante du globe où une cohorte s’enrobe en nombre, à rebours de certains qui se dérobent un pont plus loin, du côté de chez Jean.
Exilés du jardin, ces hérétiques orthodoxes, maîtres sans esclave, esthètes de la terre, artisans de son éther, percevant une voie sans issue s’évaporent chez ce visionnaire, talonnés par leur caduc vacher, celui-ci comprenant qu’il n’est que le suppôt d’un valet.
Au Palais, le cerbère de la Rente, sorte de nouveau chien de garde attentif à son maintien, hermétique aux événements, reste néanmoins confiant dans son lendemain.
Or ça flambe !
Isolé, le bec inondé, le petit colibri fait sa part volant vers la City ; estropié, l’ultime corbeau abandonne la Tour :
la monarchie s’effondre alors, et c’est au carillon de Great Tom que le monde est à réparer.
La cloche tinte, un sacre se dessine, Cati est honorée ; manœuvrant l’ingéniosité, carburant à l’affect, elle s’apprête ainsi secondée à réédifier le mot, à la lettre, au point et à la virgule.
Un Grand Feu supplanta le messie là, un esclavagiste vint en colon là-bas :
habiller Cati d’un récit maintenant ou vivre avec un nombre sur la poitrine ici !